Visites de jardins et culturelles
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Le jardin des fleurs de poterie de Gattières
Samedi 9 juin 2012, une vingtaine de sociétaires a visité ce magnifique jardin de poterie niché chemin des Espeiroures à Gattières. Bien que caché dans la végétation, ce lieu est très connu. Il est recensé et bien décrit sur Internet*.
Ce site, créé il y a une trentaine d’années, s’étend sur 1500 m2 dans une ancienne oliveraie. Les oliviers associés notamment à des palmiers et des cycas en constituent la trame.
Les charmants propriétaires Anne-Marie et Raymond Deloire nous ont fait découvrir leurs réalisations et leurs passions, durant près de trois heures, en parcourant les allées.
Le jardin des fleurs de poterie de Gattières
Samedi 9 juin, une vingtaine de sociétaires a visité ce magnifique jardin de poterie niché chemin des Espeiroures à Gattières. Bien que caché dans la végétation, ce lieu est très connu. Il est recensé et bien décrit sur Internet*.
Ce site, créé il y a une trentaine d’années, s’étend sur 1500 m2 dans une ancienne oliveraie. Les oliviers associés notamment à des palmiers et des cycas en constituent la trame.
Les charmants propriétaires Anne-Marie et Raymond Deloire nous ont fait découvrir leurs réalisations et leurs passions, durant près de trois heures, en parcourant les allées.
Anne-Marie Deloire à la fois jardinière et céramiste est une artiste merveilleuse. Elle a d’abord privilégié le décor végétal puis progressivement a implanté le décor minéral. Ce choix s’impose à nous dès l’entrée, la vie se fait végétale et minérale. Une profusion de plantes est associée à des poteries mariées à des coquillages, des billes, des galets, des fossiles … A chaque détour, des créations figuratives ou abstraites nous surprennent agréablement. L’inattendu est au rendez-vous dans les plates-bandes, les murets et même le sol comme le montrent ces quelques photographies.
Le jardin potager n’a pas été oublié. Il comporte sept carrés bordés de bambous tressés selon la technique historique du plessis. Il est complété par trois petites serres. L’ensemble, à la belle saison est luxuriant et rempli de senteurs.
A voir et à revoir au fil des saisons.
Gilberte et Robert VIANI
*Sites à consulter : jardindepoterie.com ; parcsetjardins.fr ; phengels.fr ; paradisexpress.fr ; …
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Sur les hauteurs de Golfe Juan,
le jardin aux 800 plantes de Mme et M. ZANINI (08/05/2012)
En bordure de l'étroit chemin des Pertuades qui grimpe sur les hauteurs de Golfe Juan, la propriété de MMe et M. ZANINI ouvre à notre curiosité des centaines de végétaux ; ils estompent la pente de ce jardin déployé sur une succession de terrasses avec, en haut, la maison et ses dépendances.
Mme et M. ZANINI nous accueillent au bout du chemin pentu qui nous conduit au pied de leur maison : la visite peut commencer...
Chaque espèce végétale est soigneusement étiquetée à son pied...
La découverte commence donc par le haut de la propriété...
Les serres abritent des rangées impressionnantes d'aloès et de cactées...
Une treille de Mucuna sempervirens, dont nous avions déjà rencontré quelques grappes sur les planches située sous la maison, couvre largement l'avant dernière terrasse...
Le bassin et ses plantes aquatiques sur la planche inférieure...
Le long du chemin des Pertuades, les hampes fleuries des Furcraea beding haussii !
A proximité, Grevillea "winpara gem"...
La matinée se conclut autour de l'appéritif offert par nos hôtes, avec un jus de pamplemousses du jardin pressés au moment... suivi d'un pique-nique chaleureux dans l'espace mis à disposition par Annie et Louis ZANINI.
Claude GIAUFFRET
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Mon petit Eden,
ou comment vivre au milieu des (belles) fleurs sur 48m² (28/04/2012)
Georges Fenoll aime les fleurs. Avenue de Mont Rabeau à 300m de la mer, Georges Fenoll, octogénaire truculent, spécialiste en jeux de mots, nous a fait visiter sa collection de quelques 500 plantes toutes à fleurs, souvent exotiques.
Et pourtant, il n'a que 48m² de disponible, le soleil seulement en fin d'après-midi, pratiquement pas de sol ! De plus il ne met jamais d'engrais, seulement un peu de terreau quand il rempote, ni de pesticides. Le résultat est une succession de pots d'où jaillissent des fleurs souvent admirables*.
Si on peut en retrouver des photos sur son site, on ne s'appesantira pas sur les noms parfois imprécis.
Mais Georges Fenoll, c'est aussi un homme généreux qui, autour d'une table, aime partager sa passion de fleurs mais aussi l'histoire de sa vie. Bref, nous avons passé une excellente matinée et sommes repartis avec quelques idées pour nos propres jardins.
Joel BESNARD
* Quelques espèces en fleurs lors de notre visite :
- des Cestrum,
- des Cuphea ignea,
- une Sauge noire,
- un Fremontodendron californicum,
- une Tibouchina,
- une superbe Suzanne aux yeux noirs (Thunbergia alata),
- une Osteospermum cf `Whirlight`= Osteospermum `Starry Eyes`,
- un bel Abutilon megapotamicum,
- un délicat Clerodendron ugandense,
- un Tradescantia sp d'un bleu profond,
- ...
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A La Bella Poutina, 2ème épisode (18/04/2012) !
Les « fêlés » de la société se sont retrouvés pour la deuxième fois sur la grève du Cros de cagnes ce matin aux aurores, pour assister à la pêche à la Poutina, remise la semaine dernière pour cause de mer trop agitée.
Le temps magnifique et la mer calme, ont permis à Antoine et à ses assistants de « Caller » et tirer le filet à plusieurs reprises, et de nous faire une démonstration de cette pêche ancestrale, aujourd'hui menacée par les technocrates européens.
Une dizaine de kilos en tout, de précieux alevins, ont été prélevés et immédiatement dirigés vers une des poissonneries de Cros de Cagnes.
Une partie de la pèche a terminé dans la poêle de « Gilbert » installée pour nous, sur les quais du port du Cros, au grand air, près du local de l'Amicale, en beignets de Poutina.
Quelques sardines, ayant eu le malheur de nager par là ce matin, ont terminé leur carrière, en filets, simplement marinées au citron, persil et huile d'olive quelques dizaines de minutes.
Les premières févettes d'Edo, accompagnées de petits artichauts, le tout arrosé de Pissalat ont magistralement accompagné les beignets. Pour la petite histoire, un sympathique adhérent de l'amicale, ayant réalisé qu'il n'y avait pas de Pissalat, a enfourché sa bicyclette et est revenu une dizaine de minutes après avec un bocal du précieux condiment. Ce geste de gentillesse et de générosité, qui caractérise les vrais indigènes, mérite un grand merci, que ceux qui le connaissent lui transmettront peut être.
Une excellente tourte de blettes et quelques bouteilles de bons vins ont admirablement complété le festin.
Il y a fort à parier que les participants ne sont pas prêts d'oublier cette originale et passionnante sortie.
Jean-Baptiste Condé
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A la bella Poutina, 1er épisode... (11/04/2012)
Une quinzaine de "Fondus" de l'association se sont retrouvés le 11 avril 2012 à Cros de Cagnes, à l'aube, pour rencontrer quelques vrais professionnels pratiquant encore la pèche à la Poutina, sous la direction du "Patron" Antoine.
Malheureusement l'état de la mer n'a pas permis la mise à l'eau du "pointu" à partir de la plage et de procéder à quelques tirages de filets.
Ca ne sera que partie remise et rendez-vous est pris pour la semaine prochaine. Une sortie vraiment authentique qui a enchanté l'ensemble des participants.
Jean-Baptiste Condé
Ci-après un article publié dans Wikipédia
qui donne tous les détails sur cette pèche ancestrale
La poutine (ou nonat) est le nom vernaculaire utilisé aujourd'hui dans la région niçoise, pour désigner un alevin de poisson, particulièrement le Sardina pilchardus et l’Engraulidae encrasicolus.
En 1810, Antoine Risso identifiait un alevin de poisson, pêché dans les eaux niçoises, comme étant celui de l’Atherina et lui donnait le nom de nonat.
La poutine ou le nonat n’est pas non plus le seul format de sardines ou d’anchois pêché, consommé et vendu sur le littoral maritime. En 1947, le premier lexique bilingue français-niçois[1] traduisait les différentes étapes de croissance de la sardine depuis sa naissance ; Poutina, rafaneta, pataieta, palaia et sardina.
La pêche à la poutine se pratique avec une senne à mailles serrées, technique de pêche appelée aussi issaugue. C'est une pêche traditionnelle qui se pratique depuis des siècles sur le littoral niçois[2] et la Riviera italienne[3].
Au début du XVIIe siècle, les autorités locales s’inquiétaient et imputaient la raréfaction du poisson sur le marché niçois à l’étroitesse des filets utilisés par les pêcheurs à la sardine de tout âge : « Depuis quelques années[4], disent les consuls le 20 juin 1718, les pêcheurs ont introduit des filets et engins qu’ils n’utilisaient pas auparavant, de sorte que l’on ne retire plus de profit habituel de la pêche abondante de l’anchois de fond, mais on prend plus que des petits avec les filets aux mailles de plus en plus serrées. » Après avoir informé le gouverneur, les consuls interdisaient l’usage de filets de plus de 18 à 20 trous à l’empan.
Cependant cette interdiction était plus on moins bien observée et l’exploitation des ressources de la pêche demeurait très fluctuante.
Emmanuel Fodéré[5] raconte que la pêche à la sardine était si abondante en 1787, qu’on prit dix mille rups[6] de ces poissons dans une seule matinée. Et, en 1803 lors de son voyage à Nice, il constate de visu, que les étals de poissonneries sont réduits souvent à des nonats, tous transparents à travers desquels on voit tout le système de circulation.
Actuellement (2007), cette activité halieutique est réglementée par la Commission pêche du Parlement européen qui autorise cette pêche avec une maille de filet normalisée et à une date de prélèvement bien précise, habituellement du 15 janvier au 15 mars.
Aujourd'hui, le fruit de la pêche est souvent vendu, à peine le filet tiré hors de l’eau, plusieurs dizaines d’euros le kilogramme.
Il y a encore une cinquantaine d’années, l’arrivée de la poutine produisait toujours une certaine effervescence aux carrefours des principales rues niçoises. Les poissonnières avec leur charrette à bras emplie de poutine interpellaient le chaland en clamant haut et fort : « A la bella poutina ! A la bella poutina ! »
Et leur gouaille toute méridionale résonnait, bien souvent, au-delà des quartiers du centre ville.
Cuisiner la poutine
La poutine se consomme en soupe (à peine blanchie), au lait[7], en beignet, en omelette. Cependant, le moyen le plus simple pour découvrir toute sa fragrance et sa saveur est de l’apprécier crue avec un filet d’huile d’olive et quelques gouttes de jus de citron. Les anciens confectionnaient aussi du pissalat avec de la poutine fermentée dans une saumure.
Sources
Notes
Articles connexes
- Civelle : alevin d'anguille consommé comme la poutine sur les côtes Atlantiques de France et d'Espagne.
Liens externes
- Quelques recettes à la poutine
- Web's food encyclopaedia
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La Presqu'île de Saint Jean Cap-Ferrat entre ciel et mer (06/04/2012)
Michèle Garnier, Secrétaire Générale de notre association a organisé une promenade pédestre empruntant les chemins vicinaux ordinaires loin de la circulation des corniches reliant Nice à Monaco. Nous dominions la baie de Villefranche et celle des Fourmis à Beaulieu.
Cette matinée parmi les dernières propriétés horticoles, maisons traditionnelles et grandes demeures m’a procuré énormément de plaisir. Ma satisfaction a été d’autant plus grande que bien souvent mon regard a été capté par la beauté d’un paysage, une plante, une demeure sans que je puisse m’y arrêter pour l’admirer à ma guise faute de place de stationnement ou emporté par le flux de la circulation.
Après un piquenique en bord de mer nous avons été guidés au travers des 9 jardins à thèmes de la Villa Ephrussi de Rothschild.
La Baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild grande animatrice d’art et collectionneuse avait créé un jardin ainsi qu’un zoo sur un terrain de 7 hectares à partir de 1907. Pour ce faire elle a fait araser la colline pour que son jardin évoque la proue d’un bateau, la Villa étant la passerelle de commandement.
Edo MALLOGGI
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